Quand je pense à claude brasseur, il me revient deux histoires en rapport avec le Dakar. La première sur les raisons qui l'ont fait participer avec Jacky pour la première fois au Dakar et la seconde quand en 1982 ils ont pris 5 heures forfaitaires de pénalisation pour avoir loupé un controle de passage.  Enfin pour le clin d'oeil je mets un florilège des autos croisées par Claude dans ses films.

Pourquoi être parti dans cette aventure?

Claude Brasseur confie : « Tout a commencé par un pari stupide. Je passais des vacances au ski avec Jacky Ickx et John Goossens, un éminent représentant du pétrolier Texaco. Un soir, on découvre cette course à la télé et un ami nous balance : “J’en connais deux, s’ils en avaient un peu, voilà ce qu’ils feraient.” Le lendemain, sur les pistes, Jacky me dit : “Ecoute voir, Claude, ça m’amuserait comme aventure…”

Et John d'ajouter : “La voiture sera sponsorisée par Texaco. C’est moi qui paie ! », voilà comment une année après ils faisaient le Dakar avec une Cx sponsorisée par Texaco.

1982, une presque victoire 

1982, l'équipage Icky-Brasseur fait parti de la courte liste des favorits du Dakar. Dans la 4ième étape, une erreur de parcours, et ils écopent 5 heures de pénalisation forfaitaire. létape d'apres survolant littéralement tous ses adversaires il inflige à Briavoine la bagatelle de 46' en 538 km... sans commentaires. cela sera comme cela tout le long du rallye. et comme me l'ont raconté plusieurs des participants de l'époque, au fur et à mesure des étapes Claude était de plus en plus gris de poussières et de plus en plus épuisé . Jacky avait décidé que perdu pour perdu il ne lui restait plus qu'à attaquer. Claude me racontera que jacky pour le détendre quand ils doublaient en aveugle dans la poussière lui dit :" c'est pire que Le Mans sous la pluie de nuit, au Mans je comptais dans ma tête pour savoir où freiner. là tu vois, il suffit de rester pied au plancher le temps de doubler le concurents de devant ..."

Un vrai amour de l'auto 

Pour ajouter à la passion de Claude pour les autos, l’irrésistible Jacky de « Camping » se souvient des Packard, des énormes américaines dont son père, Pierre ( Brasseur le grand acteur) , raffolait, ou de sa Mercedes 300 SL portes papillons dans laquelle il emmenait Claude sur ses tournages.

Accro aux ­décapotables, anglaises de préférence, Claude porte la plus grande attention à son Austin Healey 1963 qu’il a fait ­entièrement restaurer. Mais pour ses déplacements quotidiens, il s’en remettait à une certaine époque à une Lexus LS 430 dont il apprécie le confort et redoute le silence : « Vous allez vite sans vous en rendre compte. » Or, le bruit, l’acteur aux 100 films a ­toujours aimé ça : « Celui d'une 911 me plaît bien. Dans les années 1970, je m’étais acheté une Ferrari 275 GTB que je garais dans la rue en bas de chez moi. La nuit, je me relevais pour la démarrer, juste pour le plaisir d’écouter son V12. » Les voisins s’en ­souviennent encore…

Francois Bouet 

Ps : Claude, ma fille s'appelle Victoire, tu sais pourquoi, elle t'embrasse.

merci à Lionel Robert à qui j'ai piqué quelques citations.

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