04 janvier 2021

Dakar 2021 : Engagés, favoris, outsiders, 4X4, buggys et début de course, ce qu’il faut savoir.

Peterhansel, Loeb, Sainz, Al-Attiyah, Roma, Ten Brinke, Serradori, ils sont nombreux, sur le papier, à pouvoir prétendre aux victoires d’étapes et pourquoi pas à la victoire finale sur ce Dakar 2021. Une édition qui s’annonce largement ouverte et qui, sportivement promet beaucoup. Les prétendants sont nombreux, mais qui sont-ils? Petit tour d’horizon des forces en présence. 

Les Toyota en force 

Al-Attiyah assisté de Mathieu Baumel, De Villiers-Haro Bravo, Ten Brinke-Colsoul seront les principaux équipages Toyota susceptibles de prétendre à un podium. La voiture a encore évolué et prouvé lors d’une Baja fin 2020, qu’elle avait encore progressé. Après 3 jours Nasser Al-Attiyah est à la troisième place, prêt à mordre les Mini.   

Des Mini qui frappent d’entrée 

Les deux stars chez Mini c’est évidemment les deux vieux briscards du Dakar, j’ai nommé Stéphane Peterhansel et Carlos Sainz. Celui-ci remet son titre en jeu à 58 ans sur sa Mini deux roues motrices Diesel. Une voiture qui évolue plus qu’il n’y paraît avec de nouvelles suspensions et des changements continus. Peterhansel devra composer avec un nouveau changement de copilote. Avant le départ Stéphane a d’ailleurs surpris en affirmant : “L’objectif principal n’est pas la victoire, mais prendre du plaisir”. Résultat, après 3 jours de course, Peter est bien en tête. Ne cherchez pas plus loin, le plaisir il le prend dans la victoire et pas ailleurs. 

Loeb mise sur la nouveauté 

Sébastien Loeb et le Dakar c’est une histoire d’amour compliquée, mais qui dure. Après sa première participation, le pilote français laissait entendre que ce n’était pas pour lui et qu’on le reverrait pas de sitôt. Finalement après une neuvième place en 2016, une seconde place l’année suivante, un abandon en 2018 et un nouveau podium en 2019, le champion laissait tomber pour 2020. Mais l’homme est un challenger et la proposition de Prodrive allait convaincre le français. Il a probablement eu raison d’accepter. Prodrive, inconnu sur le Dakar a gagné tout ce qu’il a entrepris ailleurs. La voiture est très aboutie, avec de belles finitions et une recherche aérodynamique très poussée pour une voiture de rallye-raid. Le Hunter, c’est son nom, est un 4X4 essence. Ce soir, après 3 jours de course, Loeb pointe à la septième place du général malgré une première étape compliquée. Loeb l’a déclaré : “Nous ne sommes pas venus pour prendre des photos”. On lui souhaite, mais sur le Dakar on a rarement vu une voiture sur les tréteaux en novembre, gagner en janvier. 

Des buggys en embuscade 

Un vrai bon Dakar, c’est aussi des privés performants. Et cette année, nous sommes servis. Souvenez-vous l’an dernier. Le jour de la 8ème étape, Mathieu Serradori, sur son Buggy Century, parvient à dominer les Sainz, Peterhansel et Al Attiyah sur une spéciale où il se montre aussi très fin navigateur pour s’imposer. Le chef d’entreprise varois, électricien de métier, devient alors le premier réel pilote amateur à remporter une étape du Dakar depuis Guy Delardrière en 1988. L’équipage est de retour en 2021 avec de grosses ambitions. Un équipage à prendre au sérieux, avec une place dans le Top10 quasiment assurée. 
Mais la grande nouveauté cette année c’est que ce très performant Buggy Century se multiplie pour équiper d’autres équipages privés. Une démarche qui rappelle celle de nos amis Normands de chez MD Rallye Sport. 

 

Des Normands ambitieux 

On vous en a parlé juste avant Noël, la structure de Villedieu-les-poêles, dans la Manche ne vient pas au Dakar pour étendre du linge. Cette année, les ambitions sont encore décuplées. Si l’an dernier, le Buggy Optimus EVO3 pointait à l'arrivée à la 11ème place, en 2021 c’est le Top10 qui est visé. Antoine Morel, patron de l'écurie, a mis toutes les chances de son côté. Le nouveau buggy Optimus à été...optimisé. Cet EVO4 perd 100 kilos grâce à une robe en carbone et en profite pour afficher une meilleure forme et une excellente répartition du poids. Pour avoir un niveau de performance au niveau du matériel, Antoine a embauché un certain Christian Lavieille. Vainqueur en T2 (véhicules de série) avec Toyota, Christian est un pilote fiable, rapide et qui connaît le sable. Les 3 premières étapes sont à l’image du plan de marche prudent de l’équipe : 34ème lors du prologue, 25ème dans l’étape 1 et 12ème aujourd’hui. Le buggy Optimus EVO4 est bien né et va bientôt le montrer. 
Un argument de poids. D’autant que les autres équipages du MD Rallye Sport ne sont pas des manches (jeu de mot) à l’image de Jérôme Pelichet 11ème en 2020 et 17ème ce soir au général. 

LES DATES CLÉS : 

1 ET 2 JANVIER - VÉRIFICATIONS - JEDDAH

2 JANVIER - PROLOGUE ET PODIUM DÉPART - JEDDAH

3 JANVIER - DÉPART - ÉTAPE 1 - JEDDAH

9 JANVIER - JOURNÉE DE REPOS - HA’IL

15 JANVIER - ARRIVÉE ET PODIUM FINAL - JEDDAH

Nicolas Laperruque 

 

 

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