29 juin 2021

Pourquoi le film "CARS " est mythique

Cars raconte l'histoire de Flash McQueen une voiture de course de Nascar et son désir de remporter la Piston Cup, la plus grande course du championnat. retrouver à la fin de cet article mon " ce jour là Une auto " consacré à john Lssseter, "Papa" de Cars entre autre chez Pixar.

Après une triple égalité pour la Coupe, une autre course est organisée en Californie pour déterminer le vainqueur. Cela signifie que les coureurs et leurs équipes doivent voyager à travers le pays jusqu'en Californie pour une ultime course à Los Angeles. Sur le chemin de la Californie, Mack, le chauffeur de McQueen, succombe à la fatigue en conduisant, éjecte Mcqueen de sa remorque sans s’en rendre compte et fait que McQueen se retrouve bloqué au milieu du désert. Il suit la célèbre Route 66 jusqu'à la petite ville de Radiator Springs, où il fait de nombreuses bêtises et découvre toute ce qui faisait le charme des voyages à l’ancienne. Le plaisir que l’on tirait du simple voyage, et non de la conduite sportive, de la gloire ou de l'argent. Finalement, McQueen paie sa dette à la petite ville et se retrouve à Los Angeles pour terminer le championnat.

Le travail réalisée dans Cars en terme d’animation est spectaculaire. Donner vie à une machine de deux tonnes, pleine d'engrenages, de bougies, de courroies et de fluides est un exploit, et personne ne l'a jamais fait comme Pixar. Tout d'abord, et cela concerne le design du film, les yeux des voitures ont été déplacés de leur position caricaturale au niveau des phares vers le pare-brise. Cela a un sens logique : les humains voient la route à travers le pare-brise, donc les véhicules anthropomorphisés devraient aussi le faire. Deuxièmement, les pneus deviennent des mains et des pieds. Cela aussi a beaucoup de sens. Et ce n'est pas seulement que Pixar a considéré que les pneus étaient les mains et les pieds des personnages, c'est aussi la façon dont les pneus sont animés qui rendent les personnages si convaincant à regarder. Le plus flagrant est sans doute les petits coups de pneu données par Flash McQueen lorsqu’il parle plein de confiance, d'entêtement et d'énergie juvénile. Doc Hudson, en revanche, soulève rarement ses roues du sol. Il est vieux, patient et très calculé dans ses mouvements et sa façon de conduire. Les pneus ne sont pas seulement des morceaux de caoutchouc, mais une opportunité incroyable pour ceux qui ont fabriqués Cars de vraiment montrer le caractère et la personnalité des protagonistes.

Plus globalement l'ensemble du film est très intelligemment pensé. Même la nature est liée à l'automobile. A Radiator Springs, il y a Cadillac Range où les montagnes ressemblent aux ailerons emblématiques des voitures des années 1950. Les petits insectes ressemblent à des Volkswagen Beatle et laissent de petites traces de pneus sur les vitres lorsqu'elles atterrissent. La conception du film est vraiment amusante et rempli de détails, que l’on voit toujours plus apparaître à chaque fois qu’on le regarde à nouveau.

Pour ne pas dire que des choses positives il faut reconnaître que le scénario n'est pas très subtil et les dialogues sont prévisibles. Parce que c'est un film de Disney (un vrai film de Disney depuis qu'ils ont acheté Pixar l'année de sortie de Cars), vous savez que Flash McQueen sortira vainqueur et que l'amitié, le bonheur et les sentiments positifs règneront en maître. Le bien triomphe du mal et les tyrans sont punis. Pour les amateurs de design, en particulier de design automobile, le film regorge de véhicules magnifiques et de nombreuses allusions que les fans de voitures comprendront. J'aime vraiment ce film, il faut regarder de près Cars pour découvrir ses charmes et ses points forts, sans oublier à quel point l'animation et la conception sont intelligentes et complexes. Ce n’est pas si facile de parler de voiture et de fasciner des garçons et des filles de 4 à 80 ans. Et oui ma fille et ma maman sont fan de … «  FFFLLLLASSSHHHH MCQUUUEEEENNN »

 

François Bouet 

Retour
Newsletter
Je m’inscris
à la newsletter